dimanche 9 décembre 2007

Langue

Il semble qu'il faille être en colère le plus souvent possible: les gens mentent beaucoup trop et ne savent pas ainsi les risques qu'ils nous font courir à tous. Il faudrait qu'ils se taisent une bonne fois plutôt que de parler sans cesse avec la grossièreté d'une bouche qui n'a rien à dire. Une bouche est un trou, oui, mais c'est un trou qui doit être empli avant qu'il n'en sorte quelque chose, surtout lorsqu'il y a une langue qui s'y agite. Sans quoi l'immensité du vide qu'elle renvoit risque de tout avaler. Les trous ne sont pas innocents et il faut bien savoir ce dont les trous sont capables avant de se mettre à parler.

4 commentaires:

Mek a dit…

Woah ! Quelle note délicieuse. Et puis Judith et Holophèrne, ça me fait penser à la couverture de Bal à l'Abattoir du très musical et jouissif Pierre-Yves Thiran, qui avait en couverture la même scène, mais par Artemisa Gentileschi.


L'image

Le roman


Je viens ici depuis trois jours et je déguste. Merci d'exister, sans blague.

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Mek a dit…

Je suis ému par la fausse naïveté chansonesque de Neige Noire. Chais pas pourquoi je pense à la Grande Sarabande de Handel, tsé. Dansante et triste. Lente et valseuse. Paradoxale. Facile à rater, mais incontournable à la seconde écoute.

Bon. Assez de fleurs, je vais occire quelques complaisances ailleurs !

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Anonyme a dit…

Ton Caravage est un peu écrasé, c'est pas sérieux.

Mistral a dit…

Ouan, Franz, hostie, ton Caravage est toute effouèré. Shape up, calvinsse!