mardi 26 juillet 2011

QUAI DES BRUMES (J. Prévert)


"T'es une drôle de fille quand même; c'est vrai, j'ai qu'à te regarder, t'écouter et puis... puis j'ai envie de pleurer".

jeudi 14 juillet 2011

Un autre bon mot du génie méconnu:

"Sur un rocher de la rive asiatique se dresse une tour, Kiz Kulesi, la tour aux jeunes filles. C'est l'endroit où habitait la belle héro, qui attendait chaque nuit son Léandre. Il venait de l'autre côté, ses affaires étaient sur la rive européenne, mais son amour demeurait en Asie. Le soir, il se jetait à l'eau et nageait, une lumière le guidait, il nageait dans sa direction, le matin il retournait à son travail. Un amour fatiguant, il n'est pas donné à n'importe quel jeune homme d'aimer aussi intensément. Mais un soir une tempête se leva, et, comme en ce temps-là la technique était arriérée, le vent souffla la lumière, le jeune homme oeuvra dans l'obscurité, et Héro attendit en vain cette nuit-là, le jeune homme arriva au matin, mais il était sans vie, c'est-à-dire qu'il était mort. On dit que la belle sauta à son tour dans la mer. Pour rappeler cette terrible tragédie et pour montrer que la technique moderne règle tous les problèmes, le gouvernement a construit sur ce rocher un phare, sauf que plus personne aujourd'hui ne veut traverser à la nage ces eaux effroyables. Schiller a écrit pour cette raison un poème, Grillparzer un drame, mais en vain, les jeunes gens restent sur la terre ferme, les jeunes filles attendent vainement, le phare ne sert qu'à la navigation".
A. Döblin, Voyage babylonien.

mardi 12 juillet 2011

Voilà. Une petite séance de réflexion pour les cons qui veulent pas être gros et mourants et pour les plus cons encore qui osent penser que les gros ont besoin qu'on les défende.







jeudi 7 juillet 2011

Quelle bonne idée d'être gros et sur le point de mourir, ça rend profond.

lundi 4 juillet 2011

Citation magnifique trouvée sur internet dans un site de critiques populaires de je ne sais trop quelle genre d'oeuvre plus ou moins artistique: "il y en a qui apparaissent, il y en a qui disparaissent".