dimanche 25 juillet 2010


Bob Dylan II


Comme c'est amusant que celui dont Joan Baez disait qu'il était so good with words parle des mots comme de foam from the mouth et de Casanova comme risquant d'être poisonned with words dans Desolation row. Ceux qui qui sont bons avec les mots aimeraient-ils vraiment moins les mots que les choses?
Quand Dylan a raison I

Your magnetic movements
Still capture the minutes I'm in

But it grieves my heart, love
To see you tryin' to be a part of
A world that just don't exist

It's all just a dream, babe
A vacuum, a scheme, babe
That sucks you into feelin' like this.

I can see that your head
Has been twisted and fed
With worthless foam from the mouth


To Ramona




Madame s'est brûlée tout au complet au milieu de Montréal, là où ne vont plus que ceux qui font des tours ou qui ont trop d'argent. Elle s'est mis le feu en disant "vous avez tué la beauté du monde". Ceux qui n'entendent pas -- dont nous sommes tous à différents degrés -- se demandent toujours ce qu'elle voulait dire.
Ce n'est pas une mauvaise chose. Les faux incompris sont toujours compris par ceux qui le prétendent. Les vrais incompris, portés par une mauvaise époque, ne peuvent espérer que les caresses des chiens ou du feu.

mercredi 7 juillet 2010


Van Gogh, lettre à son frère entre 1883 et 1885, sans date.

Je sens que père et mère réagissent instinctivement à mon sujet (je ne dis pas intelligemment).
On hésite à m'accueillir à la maison, comme on hésiterait à accueillir un grand chien hirsute. Il entrera avec ses pattes mouillées -- et puis, il est très hirsute. Il gênera tout le monde. Et il aboie bruyamment.
Bref -- c'est une sale bête.
Bien -- mais l'animal a une histoire humaine et, bien que ce ne soit qu'un chien, une âme humaine. Qui plus est, une âme humaine assez sensible pour sentir ce qu'on pense de lui, alors qu'un chien ordinaire en est incapable.
Quant à moi je veux bien admettre d'être un chien, et cela ne change rien à leur valeur.
Le chien comprend que, si on le gardait, ce serait pour le supporter, le tolérer dans cette maison; par conséquent il va essayer de trouver une niche ailleurs.
C'est beau Reuky.


vendredi 2 juillet 2010

Oh captain my captain what am I here alone
Am I eyes dirt or nails?
I am sailing on boat bild by hands and unknown
On water that mirrors
Can I see beyond that reflexion no
because wind Is too thick and life impossible
Although wind makes a plane
and dirt and nails and all alone may a day make a captain.
Who flies?
A bird?
How wrong.
Si voler n'était pas une métaphore
Il faudrait vraiment que je sois musclé pour porter des os dans le vent
Avec toute cette exagération d'humanité