Notes de lecture
"Non je ne sais pas s'il est possible de regarder un incendie sans un certain plaisir." Voilà, mot pour mot, ce que me dit Stépane Trofimovitch, de retour chez lui après un incendie nocturne dont il avait fortuitement été témoin, et encore sous la première impression du spectacle. Il va de soi que le même amateur du feu nocturne se jettera lui-même dans le feu pour sauver un enfant ou une vieille femme pris dans les flammes; mais cela, n'est-ce pas, c'est tout à fait autre chose."
Dostoïevsky, Les démons
Mais est-ce vraiment tout à fait autre chose? Ou n'y a-t-il pas un lien important entre cette ivresse devant le feu et la générosité et la force de ceux qui savent se sacrifier?
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