Ce qui est le plus dangereux, donc le plus violent, ne s'exprime pas nécessairement dans ce qui est le plus généralement pointé du doigt et ce qui fait le plus peur aux bien-pensants: à savoir la violence physique, la guerre, etc... qui en général sont interprétés comme résultant de comportements animaux ou barbares. Ce que l'on pourrait appeler pour faire court les manipulations intellectuelles me semblent beaucoup plus graves et sont de toutes manières à la racine de la plupart des manifestations "superficielles" de violence chez les humains. Il y aurait beaucoup de choses à dire à ce propos, toutefois, pour que ce soit suffisamment clair et je ne veux pas me lancer là-dedans tout de suite. Par ailleurs, je ne suis pas sûr d'aimer me faire donner des ordres du type: "explique plus", je ne suis pas certain de me préoccuper particulièrement que tu sois d'accord ou fru, et peu importe le sens que j'entends effectivement dans ce que j'ai dit, je ne vois aucune interprétation possible qui pourrait frustrer à ce point quelqu'un d'intelligent.
Tu as raison, j'aurais dû écrire : « Pourrais-tu expliquer ta pensée plus avant, s'il te plaît ? » Désolé de ma brusquerie.
Ton explication me montre qu'on est d'accord. Je suggère la lecture de Smedley Butler à toute personne intéressée par le sujet.
D'ailleurs, il est intéressant de constater l'apparition lancinante du mot "barbare" pour décrire les 40 000 conflagrations à la Romaine qui ont assombri le monde depuis 2000 ans.
Arrêtez de vous pogner la graine. Franz évoque la violence, Éric lui demande s'il sait de quoi il parle et vous finissez par philosopher après le passage de la pitoune chérie.
Oui, Franz la connaît, la violence, et sa proposition est ridicule, parce que quand il rentre dans le tas, aucun d'eux que je sache n'a le temps d'arrêter de ne pas comprendre que ce qui lui arrive est beaucoup plus doux qu'il n'y paraît. Sur la patinoire, dans une salle de classe, un journal ou un tribunal.
10 commentaires:
Tu la connais ? Tu la connais, pour dire ça ?
Douce au sens de subtile, moins spectaculaire, pas au sens de plaisante.
Explique plus. J'hésite entre être d'accord ou être fru. :0)
En cas de doute choisis d'être fru, c'est toujours la voie la plus sûre :)
Ce qui est le plus dangereux, donc le plus violent, ne s'exprime pas nécessairement dans ce qui est le plus généralement pointé du doigt et ce qui fait le plus peur aux bien-pensants: à savoir la violence physique, la guerre, etc... qui en général sont interprétés comme résultant de comportements animaux ou barbares. Ce que l'on pourrait appeler pour faire court les manipulations intellectuelles me semblent beaucoup plus graves et sont de toutes manières à la racine de la plupart des manifestations "superficielles" de violence chez les humains. Il y aurait beaucoup de choses à dire à ce propos, toutefois, pour que ce soit suffisamment clair et je ne veux pas me lancer là-dedans tout de suite. Par ailleurs, je ne suis pas sûr d'aimer me faire donner des ordres du type: "explique plus", je ne suis pas certain de me préoccuper particulièrement que tu sois d'accord ou fru, et peu importe le sens que j'entends effectivement dans ce que j'ai dit, je ne vois aucune interprétation possible qui pourrait frustrer à ce point quelqu'un d'intelligent.
victimes et moralistes
les pires
Tu as raison, j'aurais dû écrire :
« Pourrais-tu expliquer ta pensée plus avant, s'il te plaît ? » Désolé de ma brusquerie.
Ton explication me montre qu'on est d'accord. Je suggère la lecture de Smedley Butler à toute personne intéressée par le sujet.
D'ailleurs, il est intéressant de constater l'apparition lancinante du mot "barbare" pour décrire les 40 000 conflagrations à la Romaine qui ont assombri le monde depuis 2000 ans.
Arrêtez de vous pogner la graine. Franz évoque la violence, Éric lui demande s'il sait de quoi il parle et vous finissez par philosopher après le passage de la pitoune chérie.
Oui, Franz la connaît, la violence, et sa proposition est ridicule, parce que quand il rentre dans le tas, aucun d'eux que je sache n'a le temps d'arrêter de ne pas comprendre que ce qui lui arrive est beaucoup plus doux qu'il n'y paraît. Sur la patinoire, dans une salle de classe, un journal ou un tribunal.
That's bully talk. Sale boche.
Merde, ce Franz commence à m'être de plus en plus violemment sympathique.
I know! Si tu savais comme je me boyaute. Vous allez faire une de ces paires de copains!
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