Quand je vomis j’ai l’impression d’habiter dehors
Et je ne parle pas de moi bien sûr
Mais de tous ceux qui ont faim
Et qui éliminent plus vite qu’ils ne voudraient ce qu’ils avalent
Je comprends ce que je mange
Je comprends ce que je mange
Je comprends ce que je mange
Et s’il faut couper des fruits au couteau
Alors c’est toujours nu
Avec des murs des assiettes des comptoirs et des fenêtres impeccables
1 commentaire:
J'aimais une puritaine une fois. Elle n'a jamais voulu qu'on mange au lit. Fallait se couvrir avant de faire des pâtes. Si on se mettait à baiser pendant le dej, on jetait tout. Parait qu'elle est morte, elle aussi. Accident de voiture. Elle avait trouvé l'amour, y paraît.
Enregistrer un commentaire