Et puis à l'instant j'ai une petite envie de dire des choses qui vont déplaire à beaucoup de gens.
Et le plus amusant c'est que je déplairai sans doute à d'autres que ceux que l'on croit. Mais comme je dis toujours, les gens, il faudrait s'en débarrasser le plus souvent possible.
Mais je me retiens.
Pour quelque temps.
Parce que des gens, quoi que l'on fasse, il y en a partout. Et beaucoup plus précisément là où on les attend le moins. N'est-ce pas? Oui, oui, entendez-vous, vous tous qui pensez être autorisés à pointer du doigt lorsque l'on parle des gens?
Je suis, pour ma part, le premier des gens. Et s'il vous plait présentez-vous Monsieur, vous dont la lame est si vive pour couper la tête de ceux qui sont déjà morts.
3 commentaires:
COLD HANDED BLOOD
Si une lame tranche une tête, c'est qu'elle appartient à un vivant, généralement les morts se foutent de leur tête comme de leur première chemise ou de l'an 40 au choix. A part dans les society games genre highlander, ces petites récréations amusantes ne sont plus au top des distractions de la jet set junta. Pareil pour les gens, tout le monde est le premier des gens, il en va ainsi dans toutes les autocraties libertaires et communistes, c'est bien connu, les échelles de valeur ne sont là que pour permettre aux nains d'avoir une vision moins étriquée du paysage, un peu comme les platform boots ou les échasses en quelque sorte. Il est toujours intéressant d'entendre une seconde lune autoproclamée poétiser un quelconque gargarisme, histoire de voir la teneur en éléments insolubles et en gestes gracieux que peut recéler une telle pépite. Néanmoins, les prospecteurs galactiques ont toujours du mal à évaluer la qualité des poèmes autrement que par le reflet de leur clarté quand ils les passent aux rayons infra-purpurins ou aux lasers d'émeraude.
Bien sûr que les morts se foutent qu'on leur coupe la tête. Couper la tête d'un déjà mort, enfoncer des portes ouvertes, etc... il y a pleins de gentils pien-pensants "auto-proclamés", comme tu dis, qui font ça tous les jours.
PLEIN DE VIDE
Des formes s'agitent
Le long des fleuves rouges
Des formes d'ombre glissent
Sur le revers des ondes vertes
Nulle part jaillissent
Des fleurs de lune ensoleillée
Par la glace innervante
Des mains de la pluie
D'arômes en saveurs les océans
Pulsent des couleurs de soie
Dans le creux des reins éblouis
De la fortune au pied léger
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