J’ai rude envie de gratter petit à petit le sol de la rue. Du soulier la semelle, me la frotter sur ce truc que je ne comprends pas et que l’on foule aux pieds décidément en l’appelant trottoir. Je ne le comprends pas, ce n’est pas dire que je comprendrais mieux l’herbe ou je ne sais quoi qu’il y aurait dessous s’il n’était là. Je veux frotter tout simplement pour voir, quitte à en perdre pied devant la lumière fluorescente et verte qui ouvre le passage aux piétons.
1 commentaire:
La rue est une guitare parfois.
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