samedi 16 février 2008

À 19 ans je pensais que j'étais capable d'écrire. Puis un jour je suis tombé sur une phrase en lisant un journal, le journal d'un écrivain que je regardais distraitement: je ne suis pas sûr et n'étais pas sûr alors non plus d'être terriblement intéressé par ces choses. C'était le journal de Kafka et cela ne me semblait pas en soi le rendre plus intéressant. Puis je suis tombé, comme je disais, sur cette phrase, isolée comme unique entrée d'une journée du journal:


Il regardait par la fenêtre.


Jusqu'à ce jour, c'est la seule phrase parfaite que j'aie jamais lue.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

SERIEUSE FENÊTRE

Comme une idée
Qu'on se fait de la perfection
Alors que le temps est imparfait
Et qu'il n'est pas de fenêtre
Comme une idée
Qui sert de réhausseur
Sans se le dire
Valorisation de la lecture
Mais le délire est pur resplendir
Des fantaisies de l'écriture