dimanche 8 mars 2009

En parlant d'abdigradationnistes:

Fior amore

Pascal, criss, veux-tu bien sortir de ta cuisine
Cet antre captieux aux contours glissants et froids
La saucisse est triste on a besoin d’un roi
Et la chambre du four est comme mélusine

On y entre l’hiver pour trouver la chaleur
On y demeure captif jusqu’aux petites heures
Comme des yeux amoureux et un sourire charmeur
Se transforment en serpent et nous collent au malheur

On a le regard glauque et la cervelle vide
Tous nos éclats sont morts trop d’amis nous ont fuis
Emmène-nous dehors oublie ce lieu sordide

Fais-nous rire encore en dansant sur les toits
Que ta tête bourrue comme une fée de la nuit
Soit notre noirceur vraie d’où la lumière croît

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