samedi 10 avril 2010

Bon, oui, il y a cette lune jaune
C'est entendu
Qui fait des trous dans la nuit

Et moi qui regarde par la fenêtre
Et trébuche jusque dans la rue
Avec la lune jaune sans le vouloir
J'ai l'air d'un sou qui brille

Les trains qui vont au centre de la ville
Sont pleins de ces filles de Brooklyn
Qui veulent si fort s'éclater
Pour faire sauter leur petit monde

Te verrai-je ce soir
Dans le train du centre de la ville
Toutes les nuits sont aussi nulles
Tu laisses toujours ma tête toute nue


6 commentaires:

Genevieve a dit…

Où est toute cette jolie poésie qui meublait si agréablement la droite de ce blogue?

La direction a dit…

Je connaissais juste la version de Rod Stewart...

Merci de la découverte.

Tom Waits... un génie dont j'aimerais presque l'oeuvre moins profondément sombre et fouteuse de spleen, pour l'écouter toujours.

Anonyme a dit…

Tu lèves la main
Et les fais fuir
Ils n’ont absolument rien à offrir
Qui puisse te séduire

Ce sont des épines sans rose

La nuit, fais attention à eux
Ah, si je pouvais être celui
Celui qui serait tien
Bon sang ! Écoutes-tu ce que je dis ?

Geneviève a dit…

Nous voilà donc avec 2 poètes ici?

C'est très joli Anonyme!

Franz Schürch a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Franz Schürch a dit…

Oui, très bien Anonyme, mais c'est de la petite bière ces traductions libres de Tom Waits qu'on fait ici, il faut aller voir le Dante d'Antoine Brea: http://antoinebrea.blogspot.com/. Fouillez un peu, vous trouverez, en ordre inversé des chants. Et si vous avez un moment, lisez Méduses, c'est un des plus beaux livres des derniers temps.