jeudi 18 mars 2010

Je n'ose pas le dire souvent, mais c'est Alexandre Dumas qui sans doute a eu le plus d'influence sur moi. Ce nest pas l'écrivain le plus audacieux, ce nest peut-être pas le plus habile, peut-être pas le plus savant, je ne suis même pas sûr que c'est en tant qu'écrivain qu'il m'influencât, mais si ce n'est rien d'autre, c'est un rudement bon ami qui donne de droits conseils:
" Ne craignent-ils pas que la Vendée finisse par se lasser, un jour ou l'autre, d'un dévouement qui, jusqu'aujourd'hui, ne lui a pas encore valu, que je sache, même un remerciement?
-- La Vendée, cher ami, reprit Morgan, est une terre généreuse et qui ne se lassera pas, soyez tranquille; d'ailleurs, quel serait le mérite de la fidélité, si elle n'avait point affaire à l'ingratitude? Du moment où le dévouement rencontre la reconnaissance, ce n'est plus du dévouement: c'est un échange, puisqu'il est récompensé. Soyons fidèles, toujours, soyons dévoués tant que nous pourrons, et prions le Ciel qu'il fasse ingrats ceux auxquels nous nous dévouons, et nous aurons, croyez-moi, la belle part dans l'histoire de nos guerres".

Les compagons de Jehu

1 commentaire:

A.D. a dit…

Intéressant, intéressant...
Mais je dois dire que j'ai un parti pris.